HISTORIQUE DU VILLAGE



centre-village-2-copier.jpg

Situation géographique
Commune du premier plateau, relevant de l’arrondissement de Besançon et du canton de Baume les dames, Dammartin les Templiers s’étend sur une superficie de 998 ha dont 447 ha de forêt, soumise à l’ONF.
 Le village est dominé par son Eglise à 425 mètres.
Le point culminant du territoire de la commune est à 575 mètres au lieu dit «Rocher du Rechandet » dénommé par les villageois «Bec d’Ougney » puisqu’il surplombe la commune d’Ougney d’Ouvot, en contrebas dans la vallée.
 Le village est traversé par la RD 112 et se situe à 23 km de Besançon, capitale comtoise.
 Village très longtemps animé par le monde agricole, il ne reste à ce jour que 4 exploitations agricoles et une chèvrerie.

 
 
Historique
En 1161, l’Archevèque Humbert de Besançon, offre l’église au Chapitre de la Cathédrale St Jean et la concède à l’Ordre des Templiers en 1211.
A partir de cette date, les Templiers de l’Ordre de Malte s’installèrent au village au lieu dit « Fay » où, il y aura plus tard une commanderie dépendant des Templiers de Besançon qui façonnera l’histoire de Dammartin les Templiers.
La commune subit deux importants incendies qui provoquèrent de nombreux dégats dont plus particulièrement celui de 1751 où 31 maisons fûrent détruites.
Confronté à de nombreuses inondations par les eaux de la rivière « le Gour » qui prend sa source à Bouclans qui ne possédait pas de dévidoir naturel,   la commune de Dammartin les Templiers se rapproche de  Champlive,  commune voisine, qui subit les mêmes inondations. C’est ainsi qu’elles proposèrent un projet audacieux pour pallier ces problèmes d’inondation.
Ce fût  en 1845 que le Ministère des Travaux Publics autorisa les travaux de perçage d’un tunnel qui s’acheva en novembre 1850. Pour ce faire, huit mineurs creusèrent une galerie de 457 mères de long par ses deux extrémités.
Dès sa mise en service, de nombreux éboulements se produisirent du côté de Laissey, qui entraina une obstruation du lit du Doubs, en 1852, suite à un important glissement de terrain ainsi qu’une inondation totale du  moulin situé en amont.
Suite à de nouveaux éboulements et inondations en juillet 1854, le Ministère des Travaux Publics décide de murer le tunnel.
Cette décision ne fut pas sans incidence. En effet, durant plus de vingt ans, le moulin de Laissey poursuivit en justice les communes de Dammartin les  Templiers  et Champlive non seulement pour les inondations mais également pour le dysfonctionnement de ses roues perturbé par la montée du niveau de l’eau due au rétrécissement du lit du Doubs.
En final, le moulin remporta son procès et les deux communes furent ruinées.
Ce n’est qu’en 1896 que de nouveaux travaux furent entrepris pour  régler définitivement les problèmes des communes du plateau et la commune de Laissey.
Une galerie de 420 mètres de long fut creusée parallèle au flanc de la montagne. Les travaux s’achevèrent en 1899.
Ce tracé est celui existant actuellement et qui offre une succession de cascades avant de se jeter dans le doubs cent mètres plus loin et plus particulièrement la cascade appelée « cascade du Rougnon ».
Le 14 novembre 1991, un important glissement de terrain à Laissey (4 000 m³ de tout-venant)  causé par de fortes pluies, obstrue à nouveau une partie du lit du Doubs et provoque la rupture d’une ligne électrique.
Cet incident fut causé entre autres par le mauvais entretien du tunnel de dérivation dû à une obstruction de ce  tunnel par de nombreux débris côté Champlive.
Le débit n’étant plus suffisant, l’eau s’est évacuée par un autre chemin et sous la pression, une paroi du boyau céda.
Aujourd’hui encore, bien que divers aménagements aient été effectués, une chute spectaculaire apparaît lors de fortes pluies, en plein milieu de la montagne, par la paroi éventrée.
Il se peut que quelques éboulements se produisent encore pouvant bloquer le chemin d’accès à la cascade du Rougnon attirant de nombreux badauds.

 
Toponymie
Dammartin en 1161, modifié en 1275 puis au 15 ème et 18 ème siècle, c’est par décret,  en date du 22 janvier 1922,  que le village est dénommé DAMMARTIN LES TEMPLIERS.
 
 
Démographie
En 1657, le village comptait 164 habitants. C’est en 1790 que la démographie fut la plus importante avec 412 habitants.
A noter que la commune a perdu 11 de ses jeunes pendant la guerre de 1914/1918 et un jeune pendant la guerre de 1944.
Au dernier recensement de 2023, la commune comptabilise 223 habitants.
 
Architecture
L'ancienne église date du XIIème siècle et  fut donnée aux Templiers.
Elle est reconstruite en 1742, le choeur était à la charge du commandeur de l'Ordre de Malte à Besançon.
 Le bâtiment école/mairie date de 1865-1876 et comporte également une bibliothèque et une salle de convivialité.
 La chapelle située route de Glamondans.
 
 
 
Spécificités
La commune est au sein d’une école intercommunale avec les communes de Champlive et Glamondans, chaque commune disposant d’une classe.
A Dammartin les Templiers  sont scolarisés les enfants en maternelle.
 L’église et le cimetière concernent Dammartin les Templiers et Champlive.